
Selon une étude, les futurs modèles électriques seront plus respectueux de l’environnement que les véhicules sur route, et d'autant plus sur les longues distances.
Embouteillages, émissions de particules fines, la chanson est connue : se déplacer par voie terrestre est un peu trop vingtième siècle. L’avenir est dans l’air. C’est non seulement ce que confirme une étude, mais c’est aussi lié au fait que les voitures volantes électriques seraient plus écologiques que les véhicules classiques sur les longues distances – pour les trajets au-delà de 35 kilomètres. Seul bémol selon le travail mené en partenariat avec l’université du Michigan, elles consomment énormément d’énergie au décollage, comme l’avion.
50% moins polluante au-delà d’une certaine distance. Pour des trajets de 100 kilomètres, la voiture volante électrique émettrait 52% moins d’émissions par passager et par kilomètre qu’une voiture dotée d’un moteur à combustion, et 6% moins qu’une voiture électrique. Le même voyage avec un conducteur seul, ce sont 30% moins d’émissions qu’un véhicule à essence. Autre avantage : le gain de temps, 20% en moins pour une voiture volante sur une distance de 100 kilomètres.
Pour arriver à ces chiffres, les chercheurs se sont basés sur un modèle combinant décollage et atterrissage vertical. Autre hypothèse, ces voitures volantes électriques seraient principalement utilisées comme taxis avec un pilote et trois passagers. Même si cela reste théorique, voici une solution envisageable pour améliorer la circulation. Néanmoins, la majorité des trajets en voiture, y compris les déplacements quotidiens domicile/travail, n’excèdent pas 17 kilomètres. Les futurs constructeurs sont prévenus.