La voie des airs. Projet public financé par la région, ce téléphérique nouvelle génération pourrait traverser le Val-de-Marne à partir de 2021, reliant les communes de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton, Limeil-Brévannes et Créteil. Le schéma définitif du Téléval vient d’être validé par les élus et l’enquête publique ouvrira fin 2018. En plus de faciliter les transports et désengorger RER et métro, la vocation du téléphérique est de désenclaver le sud du département.

Trois fois moins cher qu’un tramway. Le choix d’une remontée mécanique urbaine apporte de nombreux avantages. Son trafic est plus fiable, ce qui limite l’attente ; Téléval annonce une cabine toutes les 30 secondes, pour dix places.

100% électrique, le téléphérique est aussi propre, silencieux et ne nécessite qu’un seul moteur pour entraîner tout le système. Il est donc aussi plus économique.

Le coût de construction, enfin, est trois fois moins cher qu’un tram et dix fois moins cher que le métro. Face à ces deux transports en commun, le franchissement d’obstacles est plus facile, la construction se révèle plus rapide et plus efficace.

Des réticences. Comme pour les éoliennes, la seule réserve reste la pollution visuelle : une association de riverains retarde la mise en place du Téléval dont le tracé passe à côté d’immeubles. C’est déjà ainsi que le projet de téléphérique d’Issy-les-Moulineaux a été avorté en 2008. Cela n’empêche pas d’autres villes de se lancer, comme à Marseille où un télécabine reliera d’ici 2021 le Vieux Port à Notre-Dame de la Garde, ou à Toulouse.