
En 2018, les gendarmes sont ainsi repartis avec 1150 véhicules, ce qui représenterait environ 5% de leur parc automobile.
Mieux que la prime à la casse. Au lieu de finir à la casse, certaines voitures atterrissent entre les mains des forces de l’ordre. Dans certaines affaires criminelles, généralement de trafic de drogues ou de grand banditisme, les policiers ont le droit de confisquer un véhicule s’il a servi à commettre l’infraction. Dans ce cas-là, les policiers vont s’emparer de la voiture et peuvent légalement s’en servir pour travailler jusqu’au jugement.
40% de délits routiers. Selon un article publié sur le site Auto Plus, en 2018, sur les 1150 véhicules confisqués et attribués aux gendarmes, 460 provenaient des saisies réalisées suite à des délits routiers comme la conduite sans permis, le délit de fuite ou la conduite en état d’ivresse. D’ailleurs, la moitié de celles-ci seraient liées à une conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Selon la gravité de l’infraction et votre casier judiciaire, les policiers peuvent, là aussi, repartir avec votre voiture.
Voilà comment en 2017, le GIGN (le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) s’est retrouvé avec une Porsche Cayenne saisie comme véhicule d’intervention. Mais il s’agit d’un cas très rare. La majorité des véhicules sont des voitures plus ordinaires. En 2018, ces saisies représentaient environ 5% du parc automobile des forces de l’ordre. Vont-ils faire mieux en 2019 ? Ça ne dépendra que de votre conduite.