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Les robots sexuels, maintenant c’est aussi pour les femmes
Joseph de Carme |  13/07/2017 10:06
Les robots sexuels, maintenant c’est aussi pour les femmes

Alors que cette tendance explosive est presque toujours abordée d’un point de vue masculin, nous avons exploré ce qui se trame en matière de robots sexuels à l’intention des femmes. Un marché pauvre en choix, mais une plongée riche d’enseignements !

Et si le sexe avec des robots devenait la norme ? Une chose est certaine : le sujet passionne. À l’automne dernier, la firme TrueCompanion avait le droit aux égards des médias du monde entier à l’occasion de la commercialisation de Roxxxy, le premier robot sexuel féminin doté (d’une micro-dose) d’intelligence artificielle, moyennant 10 000 dollars.

De la même façon, l’ouverture de la première maison close uniquement de sex dolls (des poupées sexuelles ultraréalistes) à Barcelone en février dernier relançait toutes les polémiques. Si le sujet passionne, c’est que le robot sexuel attire. Un sondage du magazine FHM effectué en avril 2017 sur un échantillon de 500 hommes vivant en Amérique du Nord, au Royaume-Uni et en Australie révélait que 71% d’entre eux se déclaraient partants à l’idée de coucher avec un robot. À vrai dire, seuls 7% d’entre eux excluaient totalement la chose. Mais à y regarder de plus près, un truc cloche : on n’aborde jamais la perspective féminine sur la question.

“[Coucher avec un robot sexuel masculin] ce n’est pas pareil que coucher avec une personne, mais en terme de nouvelle expérience sexuelle, ça vaut le détour. “

Première explication, l’offre est presqu’inexistante en la matière. Pourtant, TrueCompanion, en même temps que sa Roxxxy, a aussi développé son alter ego masculin, Rocky. Étonnamment, personne n’a jugé bon de demander des précisions à Douglas Hines, le patron de la firme. Cet espèce de désert médiatico-commercial a donné à l’idée à Karley Sciortino (aka Slutever), journaliste américaine connue pour ses tribunes sexo-sociétales dans Vogue et Vice, de se lancer dans un documentaire pour défricher le marché et faire un état des lieux.

C’est ainsi qu’elle a dégotté Gabriel, un homme en silicone ultra-réaliste qui vaut 5 000 dollars qui propose deux options de communication : « au repos » et « en érection ». Le malaise initial digéré, Karley est allé au bout de l’expérience, avec un retour éclairant qui va bien au-delà du potache : « Ce n’est pas pareil que coucher avec une personne, mais en terme de nouvelle expérience sexuelle, ça vaut le détour. Avec cette poupée, on peut apprendre à épanouir sa sexualité, en testant différentes vitesses et angles. Ça peut aider à mieux comprendre son corps et ça peut vraiment devenir une forme d’empowerment pour les femmes. »

“Les femmes se moquent que l’objet qu’elles utilisent pour atteindre l’orgasme ressemble vaguement à l’anatomie d’un être humain.” (La journaliste Chelsea Summers)

Le marché a beau être à l’état embryonnaire, il ne faudrait pas en conclure pour autant la preuve d’un désintérêt féminin pour la chose. Dans un sondage IFOP révélé en février 2017, on apprenait ainsi que près d’une Française sur deux (49%) admet avoir déjà utilisé un sextoy au moins une fois au cours de sa vie. Et ce chiffre atteint même les 80% dans un pays comme le Royaume-Uni. Comme le pointait assez justement une autre journaliste américaine de Vice, Chelsea Summers, dans un article titré À quoi le sexe avec les robots ressembleraient-ils pour les femmes ?, la quasi inexistence du marché se niche peut-être dans une différence fondamentale entre l’imaginaire masculin et féminin : « Les femmes se moquent que l’objet qu’elles utilisent pour atteindre l’orgasme ressemble vaguement à l’anatomie d’un être humain. Le Hitachi Magic Wand, vibromasseur le plus iconique au monde, ressemble plus à un mixeur plongeant qu’à un pénis. Alors que les poupées sexuelles pour les hommes conjurent l’apparence d’une vraie femme, les sextoys utilisés par les femmes ne font pas l’inverse. Ils peuvent ressembler à des créatures de la forêt, à des parties génitales d’extraterrestre, à un tube de rouge à lèvres ou un coussin miliaire… Les femmes peuvent et pourront toujours s’envoyer en l’air avec tout et n’importe quoi, tant qu’elles y trouvent leur compte. » Boom !

Autrement dit, tout l’enjeu pour les fabricants dans les années à venir va être de trouver la parade pour faire encore mieux que le meilleur sexbot féminin qui ressemble donc à robot de cuisine en l’état, et réussir enfin à rendre vraie cette phrase iconique de Gigolo Joe, le sexbot incarné par Judd Law dans AI de Steven Spielberg : « Une fois que tu auras eu un amant robot, tu ne voudras plus jamais coucher avec un vrai homme. » On prend les paris ?

 

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