
Dévoilé lors de la fashion week de Londres, ce vêtement étonnant ne se porte pas vraiment comme une veste : le Mondo G, puisque tel est son nom, a été conçu comme une grosse doudoune sur roues dans laquelle on vient s'emmitoufler.
Refroidissement des températures. Bien que l’industrie automobile ne soit pas rythmée par le bal des quatre saisons, Vivaldi ou pas, il arrive que la notion de collection, appliquée généralement à la mode, colle aussi à la conception des voitures. Pas forcément celles dans lesquelles on pourrait rouler dès aujourd’hui, mais plutôt demain. En cas de blizzard intense, par exemple. Et c’est peut-être grâce à cet intense fantasme givré qu’est née la Mondo G, une créature étrange inventée par un célèbre constructeur allemand et la marque de vêtements de luxe Moncler, dans le cadre d’un partenariat qui a de quoi réchauffer les plus frileux.
Derrière ce nom de code, on retrouve un concept-car digne des folles créations de Blade Runner, mais aptes à rouler sur tous les terrains escarpés du moment qu’on porte des Louboutin. Dotée d’un noir mat et d’un énorme zip sur le dessus, la voiture-doudoune présentée est taillée pour un confort optimal, même lors de trajets longs et difficiles, notamment grâce à ses énormes roues qui évoquent les sculptures en ballon de Jeff Koons.

C’est gonflé. La Mondo G, dont la commercialisation n’est évidemment pas encore à l’ordre du jour, a surtout été conçue pour faire parler – c’est le propre de tous les concept-cars. Evidemment, si un prix était affiché un jour, ce ne serait pas le même que pour une citadine, de même que le moteur – pas vraiment électrique – est un V8 permettant de monter à 210 km/h dans ce qui pourrait ressembler à un show Holiday on Ice. Véritable œuvre d’art roulante, la Mondo G a forcément peu de chances d’un jour patiner sur les routes de France, mais elle permet néanmoins de prouver que mode et automobile ont un avenir commun. Et que si de vraies collections capsule ont peu de chances de sortir des usines, de tels rêves couchés sur papier redonnent un peu de rêve à une industrie actuellement morose, entre crise des matières premières et inflation de l’essence.
