
Depuis le lundi 7 mars, la région gérée par l'actuelle candidate à l'Elysée a mis en place un « bouclier tarifaire » pour tous les Franciliens, conséquence de quoi les trajets en métro, train et RER seront désormais plus facilement accessibles à tou.te.s.
Après le Terminus. Prendre le métro dans Paris ne coûte qu’1,40 €, peu importe le nombre de correspondances que vous faites. Mais si vous sortez de la capitale pour rejoindre la grande couronne, le surcoût du RER peut rapidement multiplier ce prix par 10.
Ainsi, un Parisien qui doit se rendre à Marne-la-Vallée, Saint-Quentin-en-Yvelines ou à Massy-Palaiseau en Essonne devait débourser une dizaine d’euros jusqu’alors. Car Île-de-France Mobilités (autorité régionale en matière de transports) vient de mettre fin à cette tarification en défaveur des banlieues.
C’est déjà gagné. Depuis lundi 7 mars, Île-de-France Mobilités a fixé un plafond à 5 € pour tout ticket à l’unité, quelque soit la longueur du trajet. Ce prix tombe même à 4 € si vous prenez un carnet de 10 tickets à 40 €. Le but de cette mesure est de faciliter la mobilité pour ceux qui travaillent occasionnellement à Paris mais n’y vivent pas, mais Île-de-France Mobilités évoque aussi les possibilité touristiques, pour visiter les vestiges médiévaux de Provins et se promener sur les bords de Seine.
🆕 1, 2, 3… 4€* ! C'est nouveau pour vos billets Origine-Destination !
👉 Leur prix unitaire est désormais plafonné à 4€ pour l'achat d'un carnet. C'est toute l'Île-de-France qui s'offre à vous ! https://t.co/b1NLlDaQ0N pic.twitter.com/kONval5Nv4— IDF Mobilités (@IDFmobilites) March 7, 2022
Du RPR au RER. A en croire son communiqué, plus de 2 millions de voyageurs étaient concernés par ces voyages « à plus de 5 euros », réalisant jusqu’à « 21 millions de trajets » chaque année. Alors que les carburants battent des records, c’est une belle incitation à préférer les transports en commun. Toutefois, la mesure qu’avait promise Valérie Pécresse ne pourra pas tout à fait être décorrélée de la campagne électorale à laquelle participe la présidente d’Île-de-France Mobilités. Sans doute parce que le tourisme n’est pas la première raison qui vient en tête quand on pense au RER…


