
Près de 20 ans après le blockbuster de James Cameron, un milliardaire annonce avoir enfin bouclé le financement de son projet dingue : construire une copie du Titanic où vous pourrez enfin jouer aux rois du monde et surtout refaire la même traversée que sur le paquebot original. Touché, coulé ?
Titanic II, le retour. C’était il y a 106 ans : dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le pas encore célèbre Titanic faisait naufrage après avoir heurté un iceberg. Il a donné naissance à l’une des histoires les plus tragiques du transport contemporain : près de 1500 passagers ont disparu au fond de l’océan Atlantique, en emportant avec eux souvenirs et effets personnels, mais aussi un peu de l’insouciance du siècle dernier, pas encore plongé (sic) dans la Première Guerre mondiale.
Your heart will go on. Comme le dit la chanson, il y a néanmoins des raisons d’espérer, puisqu’un certain Clive Palmer, milliardaire australien un peu perché, tente depuis 2012 de mettre sur pied une réplique grandeur nature capable de voguer sur les flots, comme à la grande époque. 440 millions d’euros plus tard, et six ans après, le Titanic II semble enfin prêt à être construit, et on connaît désormais la première date d’embarquement : 2022.
2400 passagers à bord, comme sur l’original.
Même route, mais pas même destinée. Le projet de Palmer a déjà connu plusieurs décalages sur la date de livraison (2012 fut annoncé, puis 2018, puis 2022), mais à regarder de près, ça se comprend. Le paquebot du milliardaire, cette fois construit en Chine, devrait compter le même nombre de cabines que sur l’original, mais aussi transporter le même nombre de passagers (2400) et de membres d’équipages (900). Tout pareil, jusqu’à la fin ? C’est tout le mal qu’on ne lui souhaite pas, d’autant plus que le Titanic II disposera d’une coque soudée, des techniques de navigation à la pointe avec également « des canots de sauvetage pour tout le monde ». Ouf.
Départ inaugural prévu en 2022 depuis Dubaï et Southampton, puis croisière de rêve au programme entre le Royaume Uni et New York, comme voilà un siècle, « mais en été cette fois », précise très sérieusement l’organisation. Le communiqué de presse, en revanche, ne précise pas si Céline Dion fera aussi partie du mobilier d’époque.