
Comment survivre au verre de trop quand on n’a pas envie de rentrer chez soi ? En rampant jusqu’au Hangover Bar, à Amsterdam, premier endroit au monde où l’on peut décuver sans complexe.
À priori, c’est un bar comme tous les autres. À priori. À l’entrée, un « videur » commence par vérifier votre taux d’alcoolémie avec un éthylotest (seules les vraies gueules de bois peuvent rentrer) et si par miracle vous parvenez à passer la porte à cause d’une nuit trop arrosée, vous découvrez alors des lits posés un peu partout, des couettes, des palmiers et un bar à oxygène. C’est à ce moment-là que vous avez l’impression de voir double – bon techniquement c’est un peu le cas – et pourtant le Hangover Bar est tout sauf un délire à 50°.
Comme à la maison. Après les bars dans le noir et les cafés pour chats, on attendait de pied ferme la prochaine invention révolutionnaire et c’est finalement à Amsterdam que ça se passe. Le Hangover Bar, ouvert à l’automne dernier, repousse les limites du WTF en proposant à ceux qui ont abusé du levé de coude de faire passer le mal de crâne de manière plutôt festive. Une façon comme une autre de continuer la fête à l’horizontale en attendant de retrouver toute sa tête (pour l’instant elle fait mal) grâce à un massage, un jus de fruit ou un bon DVD d’après biture.
C’est évidemment à consommer, comme l’alcool, avec modération. Et en cas de rechute, reste toujours le vaporisateur inventé par Too Faced, lui aussi idéal pour les lendemains de cuite, qui permet de retrouver un teint à peu près humain. Le nom de ce spray maquillage, on vous laisse le deviner… tic tac tic tac… Hangover. Bon vous voyez, vous n’êtes pas si éméché(e) que ça !