
Un tiers des voitures vendues en Norvège en 2018 étaient électriques. L’objectif visant à stopper la vente de voitures essence ou diesel d'ici 2025 se rapproche à grands pas.
En matière de mutation sociale, les pays nordiques enfilent bien souvent le costume de modèle à suivre. On ne s’étonnera donc pas que la Norvège soit devenue le phare du monde converti à la voiture électrique.
En 2018, les concessionnaires norvégiens ont écoulé 46 000 véhicules électriques. Cela représente une progression de 40% sur un an, là où les ventes d’essences et de diesels ont reculé de 17% et 28%.
Surtout, les ventes de cette nouvelle génération de voitures représentent maintenant 31,2% du marché local. À titre de comparaison, cette part est de 1,7% en France, 1,2% aux États-Unis et 2,2% en Chine, pourtant le premier marché automobile mondial. Si l’on ajoute les hybrides rechargeables, ce sont 39% du marché norvégien qui arborent des atours verts. Cela en fait tout simplement le leader incontesté à l’échelle du globe, loin devant ses deux dauphins, l’Islande (12%) et la Suède (6%).
Avec ces nouvelles ventes, le parc norvégien atteint les 52% de véhicules électriques. Malgré ces niveaux impressionnants, l’objectif de vendre 100% de véhicules électriques à l’horizon 2025 pourrait être difficile à atteindre, notamment parce que tout le monde ne possède pas sa place privée avec son point de recharge personnel. Comme quoi, même chez les Norvégiens, tout n’est pas parfait.