
C’est pratiquement le double de l’année précédente. Sauf qu’elles sont essentiellement vendues en Chine.
Le cabinet JATO Dynamics a recoupé les chiffres de 54 marchés dans le monde et constate que, globalement, les ventes d’automobile ont connu un petit coup de barre l’an dernier : on compte une baisse de 0,5% des ventes mondiales. Sauf sur… la voiture électrique.
Les véhicules branchés ont connu une croissance de 74% en 1 an.
« L‘année 2018, déclare l’analyste Felipe Munoz de JATO, pourrait être considérée comme le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile. » On est passé de 727 000 véhicules électriques en 2017 à 1,26 million en 2018, et les ventes continuent de grimper.
L’Europe n’est pas la dernière dans cette course. Avec 31 000 voitures dénuées de pot d’échappement, la France se place à la 5e place des ventes mondiales. La Norvège a immatriculé 46 000 voitures propres l’an dernier et l’Allemagne 35 000. Pas encore suffisant pour rattraper les États-Unis (209 000) mais bien plus qu’encourageant.
Le hic ? C’est que 769 000 véhicules électriques ont été vendus en Chine. Si c’est une bonne nouvelle pour l’environnement, elle ne fait pas oublier les chiffres de la pollution de l’empire du Milieu – notamment sur ses centrales à charbon. Surtout, ces ventes massives représentent une menace pour les constructeurs européens. À grands renforts de politiques incitatives intérieures, la Chine serait-elle en train de faire mainmise sur les voitures électriques ? Le chemin est encore long et l’Europe ne baisse pas les bras, loin de là.