
Un partenariat inédit avec Airbus a été annoncé le 15 mai dernier au sommet Tech for Good. Il donne naissance à un projet de service de mobilité aérienne urbaine en Île-de-France.
Dream Team. 124 ans après l’ouverture du métro à Paris (lors des Jeux Olympiques de 1900), la capitale française s’apprête à montrer une nouvelle fois son avance en matière de mobilité urbaine avec des taxis volants. Le projet est rendu possible grâce à un tandem inédit réunissant Airbus avec sa technologie de pointe et la RATP offrant sa connaissance de l’usager, de ses besoins et des services associés.
Un Uber du ciel. Le service propose de mettre à disposition des navettes électriques de 4 à 6 places pour un coût de 1 à 2 euros au kilomètre. Un tarif proche de celui d’un VTC traditionnel qui se situe autour de 1,40 € pour la même distance.
Pour le réceptionner, il faudra se rendre sur l’un des dix points d’atterrissage qui devraient voir le jour, dans des gares RER ou dans des centres bus RATP déjà équipés de recharges électriques.
Les navettes visent des déplacements ponctuels sur une distance de 20 à 30 kilomètres afin de relier les aéroports ou les grands sites touristiques comme le château de Versailles. Cela apportera une solution supplémentaire et rapide puisque ces navettes pourront voler jusqu’à 150 km/h et survoleront les embouteillages.
Tapis rouge. À ce jour, aucun pays au monde n’autorise les aéronefs autonomes à circuler librement dans leur espace urbain. Si les études de faisabilité sont positives, les deux entreprises envisagent de développer cette offre dans d’autres grandes métropoles avec Paris comme exemple de réussite. Si les premiers taxis prennent leurs passagers dès 2024, ils auront alors battu tous les pronostics qui les voyaient décoller pour 2030.