
Une étude britannique a constaté que les moins diplômés réussissent cet examen haut la main. Et vice versa : planter le permis préparerait à une belle carrière.
Passe d’abord ton… permis. Cela va consoler ceux qui galèrent encore avec leur créneau : s’y reprendre à deux fois pourrait bien être un signe d’intelligence. Ou plus exactement cela démontre une prédisposition cognitive à s’interroger et tourner le problème sous différents angles. C’est ce dont s’est rendu compte la société d’assurance britannique Privilege DriveXpert l’an dernier en recoupant quelque 1500 dossiers de ses assurés. Il existerait, d’après eux, des liens entre QI, niveau d’étude et facilité à passer le permis.
Selon le résultat de leur étude, 59% des assurés sans bac ni diplôme avaient décroché le permis de conduire du premier coup. Chez les universitaires, c’est l’inverse : 51% seulement des hauts niveaux de diplôme réussiraient l’exam, bien en dessous de notre moyenne nationale. Chez les intellos, la validation arriverait en moyenne après 2,3 tentatives – alors que sans doctorat ou master, on le réussit en général au bout d’1,9 essai.
Le seul examen qu’on rate quand on est intelligent ? Oui, et cela viendrait de la l’habitude ou la prédisposition à analyser les situations au lieu d’agir par instinct. Ce dernier permettant de se sortir de situations simplistes plus facilement, sans tergiverser. Si cela ressemble à un raccourci, on retrouve en fait bien ce comportement sur nos routes et cela expliquerait sans doute les boulets qui retardent le moment d’entrer dans un rond-point, ou qui hésitent devant une place exiguë en se demandant si « ça rentre ? »
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