20 ans de flash. Si vous avez l’œil au volant, vous aurez remarqué que les panneaux informant de la présence d’un radar ne sont pas tous les mêmes. Certains préviennent à quelle distance vous attend la cabine, d’autres rappellent la vitesse maximale autorisée, quand d’autres enfin n’annoncent qu’une future « zone de contrôle »… Et cela vient du fait que, depuis leur première installation en 2003 dans l’Essonne, ces panneaux comme les radars qu’ils annoncent ont bien changé.

Alerte à la disparition des panneaux radars https://t.co/ugfv7deodM

— Garage des Twittos (@GrgDesTwittos) May 16, 2022

Lisibilité. En 2017, le pictogramme a été simplifié (on n’y voit plus de camion) et le texte « Pour votre sécurité, contrôles automatiques » a disparu, ce qui le rend plus facile à comprendre même sans parler Français. Le problème depuis 5 ans, c’est que ces panneaux ont été ajoutés, au lieu de se substituer.

Ce qui fait que les informations s’additionnent sur le bord des routes à différentes distances, en créant une petite confusion : parle-t-on toujours du même radar ou y’en a-t-il plusieurs ? Voilà pourquoi, selon le site spécialisé radars-auto.com, la Sécurité routière s’apprêterait à faire un grand ménage dans les mois à venir. Une bonne intention qui pourrait toutefois cacher un risque. Celui de mieux dissimuler l’information capitale : où est le radar ?

Si le nouveau panneau précise la limitation de vitesse ou la distance sur laquelle des contrôles sont possibles, elle ne dit pas précisément où est situé le radar. Ce qui fait dire à l’association 40 millions d’automobilistes que cette politique sépare les conducteurs en deux : ceux qui ont des GPS et applications annonçant les contrôles par un pictogramme mis à jour en direct, et ceux qui devront se contenter des panneaux. Et comme l’État chercher à supprimer les signalements sur ces applis, il sera de plus en plus difficile d’éviter les radars. A bon entendeur, comme on dit.