Métro-boulot-robot. Pour se rendre au travail, il y a aujourd’hui une multitude de solutions qui s’offrent à vous. Mais la réalité, c’est que la majorité des Français prennent leur voiture. Et les trajets ne sont pas forcément une partie de plaisir, surtout pour ceux qui vivent dans les grandes villes congestionnées.

Alors au lieu de concentrer les espaces de travail en centre-ville, un studio de design polonais, Monolight Studio, compte délocaliser les bureaux de demain le long des canaux. Déjà parce que le trajet pour s’y rendre est plus plaisant (l’inventrice de ce concept Agnieszka Białek a eu cette idée lors d’une balade durant le confinement), mais aussi pour mieux s’adapter aux nouveaux usages, notamment le télétravail. Selon la créatrice, ces bureaux flottants, qui ressemblent à d’énormes casques de moto (ou de robot, au choix), pourront être loués à l’heure, la journée comme la nuit. Et l’unique moyen de s’y rendre sans être trempé, c’est d’utiliser un canoë-kayak. À l’intérieur, le mobilier intégré est minimaliste. Le studio de design n’indique rien sur les caractéristiques des bureaux (Wi-Fi, prises, tables, etc.) ni sur l’éventuel prix d’une heure de location.

Belle vue. S’il ne s’agit pour l’instant que d’un concept, Agnieszka Białek a pensé à tout. Elle mise sur l’impression en 3D pour permettre la construction et l’implantation de ces bulles d’eau le plus rapidement possible. « Les structures existent sous forme de modèles virtuels qui pourraient être imprimés en 3D à l’avenir à l’aide de matériaux imperméables et recyclables. Travailler avec l’impression 3D à l’échelle architecturale permet de construire des modules en quelques jours », peut-on lire sur le site de Monolight Studio. La France compte par exemple cinq grands fleuves et de nombreuses villes tout du long. Parfait pour y installer des bureaux flottants, non ?

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