
Oiseaux VS pollution au Pérou
Équipés de GPS et de GoPro, ces vautours permettent aux autorités péruviennes de repérer les dépôts d’ordures illégaux.
Les pigeons voyageurs ont donné des idées au Pérou. A Lima, capitale du pays et cinquième ville la plus Lima, capitale du pays et cinquième ville la plus polluée du continent américain – en 2014, selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé -, selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé -, le ministère de l’Ecologie et l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ont parié sur des vautoursOrganisation Mondiale de la Santé -, le ministère de l’Ecologie et l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ont parié sur des vautours pour lutter contre la pollution. Ils ont lancé “Gallinazo avisa” (volailles averties), un programme qui consiste à équiper ces volatiles d’un dispositif GPS et d’une USAID) ont parié sur des vautours pour lutter contre la pollution. Ils ont lancé “Gallinazo avisa” (volailles averties), un programme qui consiste à équiper ces volatiles d’un dispositif GPS et d’une GoPro pour repérer en temps réel les endroits particulièrement pollués de la capitale.Gallinazo avisa” (volailles averties), un programme qui consiste à équiper ces volatiles d’un dispositif GPS et d’une GoPro pour repérer en temps réel les endroits particulièrement pollués de la capitale.
“Les neuf millions d’habitants de la capitale péruvienne produisent quotidiennement plus de 8 000 tonnes d’ordures, mais, par manque de décharges publiques (la ville n’en compte que quatre), ils les déversent n’importe où”, renseigne le magazine WeDemain. Les autorités tentent de sensibiliser la population au problème. WeDemain. Les autorités tentent de sensibiliser la population au problème.
“Les vautours sont nos alliés dans la réduction des déchets organiques”, a ainsi expliqué le directeur du projet Javier Hernandez à l’AFP. Les dix vautours, nommés humoristiquement Capitán Huggin, Capitál’AFP. Les dix vautours, nommés humoristiquement Capitán Huggin, Capitán Fénix ou encore Capitana Aella, enregistrent des images de la ville plusieurs fois par jour :
“Quand ils cherchent à manger, ils nous mènent [naturellement] aux décharges et nous aident à identifier et surveiller les endroits où se trouvent les déchets organiques.”
Quand ils reviennent à la base, tout est cartographié par l’agence de communication digitale SrBurns Perú. Cette carte, quotidiennement mise à jour, est consultable en ligne. Le tout en respectant bien sûr la santé des dix vautours, comme l’explique Letty Salconsultable en ligne. Le tout en respectant bien sûr la santé des dix vautours, comme l’explique Letty Salinas, le directeur de la section ornithologie, rattachée au projet, au journal espagnol El País :El País :
“Avec une équipe composée d’experts, d’étudiants en fauconnerie, de vétérinaires et de biologistes, nous avons utilisé des cages et des fils inoffensifs pour les capturer.”
Les autorités péruviennes croient très fort au potentiel écolo du vautour. Même si cela reste compliqué pour le moment d’estimer l’efficacité du projet…