Voler pour se déplacer. Pour se déplacer à Dubaï, et même s’il n’y a pas de montagne, on pourra d’ici quelques années emprunter des capsules électriques volantes. À l’instar des « œufs » dans les stations de ski, le système mis au point par la société SkyTran fonctionne, à première vue, sur le même principe. Les petites cabines volent cependant à 160 km/h grâce à un système de lévitation et de propulsion magnétiques sur des rails surélevés. C’est le même principe que ce train japonais (Maglev). Les rails en aluminium disposent d’un moteur faisant tourner un aimant fixé sur la capsule de transport, la propulsant ainsi en avant. Et l’avantage est que les capsules ne sont ni concernées par les feux de circulation ni par les passages piétons.

En phase de test. L’inventeur de ce système se nomme Douglas Malewicki, un ancien ingénieur aérospatial de la NASA. Selon Douglas, le système de SkyTran est idéal pour décongestionner les routes. Les passagers pourront même commander leur capsule à l’avance via une application. Elles pourront accueillir jusqu’à quatre personnes et ne s’arrêteront qu’aux arrêts demandés. SkyTran possède plusieurs pistes d’essai. Il en existe une en Californie dans les locaux de la NASA. On en trouve aussi à Mexico, au Texas et à Tel Aviv.

8400 personnes par heure. Pour Dubaï, l’idée est d’amorcer la mobilité autonome dans la ville tout en suivant le rythme de croissance soutenu de la ville. La RTA a annoncé qu’elle collaborait avec des sociétés spécialisées pour développer « des technologies de transport public avancées capables d’attirer davantage de passagers en leur offrant des expériences de transport sûres, rapides et luxueuses, en plus de réduire les embouteillages dans la ville ».

Le projet de la ville est de construire 21 stations et ainsi faire voyager jusqu’à 8400 personnes par heure. À titre de comparaison, c’est le nombre de passagers que transporte le métro parisien en seulement 3 minutes.