
Face au durcissement des politiques écologiques dans les villes françaises, les professionnels s’adaptent. Résultat, les ventes ont bondi de plus de 50% depuis le début de l’année.
Sans crier victoire trop vite, on ne peut que se féliciter que la transition écologique soit enfin en marche. Ainsi dans une trentaine de villes, la vignette Cri’Air est désormais obligatoire. Résultat, lors des pics de pollution, certains véhicules subissent des restrictions à la circulation. Mais lorsqu’on doit par exemple livrer des produits et qu’on se retrouve immobilisé, c’est évidemment catastrophique pour les affaires.
Dans certaines villes, comme Strasbourg par exemple, c’est encore plus drastique : épisode de crise ou pas, les utilitaires polluants sont désormais tout bonnement bannis de l’hyper-centre. Du coup, pas le choix : face à une législation qui se durcit, les professionnels doivent s’adapter.
+52% sur les ventes. Force est de constater que ça marche. Selon, l’Avere (l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique), depuis le début de l’année, les ventes d’utilitaires électriques en France ont bondi de 52%. Comptablement parlant, cela reste modeste – nous sommes passés de 3072 unités écoulées entre janvier et août l’an dernier à 4 679 cette année – mais dans les faits, c’est possiblement une lame de fond qui s’amorce.
Surtout, l’offre commence à suivre. Dernier en date, Volkswagen vient de lancer son e-Crafter. Celui-ci a notamment la particularité de pouvoir recharger sa batterie à 80% en 45 minutes. Idéal pour reprendre du jus à la pause de midi et avant la tournée de l’après-midi.