
Ni bus, ni covoiturage, ni voie cyclable... Un récent sondage montre que les habitants des zones rurales n’ont pas trop le choix.
Mené au début du mois de février, un sondage BVA-Orange-RTL reprend les thématiques du grand débat national sur les services publics, la fiscalité et la transition énergétique. Concernant cette dernière, les réponses des 1002 Français interrogés nous renvoient au tout début de la crise des Gilets Jaunes qui clamaient ne pas pouvoir se passer d’automobile ni pouvoir assumer une hausse du prix du carburant.
Interrogés sur l’éventail de transports auxquels ils ont accès au quotidien, 40% des Français déclarent ne pas avoir d’autres recours que leur propre voiture. La moitié seulement des Français aurait donc le choix puisque seulement 8% confirment se passer d’automobile.
Mais dès qu’on cible les zones rurales, ce sont 75% des sondés qui se disent prisonniers de leur voiture. À titre comparatif : 15% seulement des Parisiens estiment être obligés de prendre le volant.
Faut-il en déduire qu’il y a un problème d’information sur les nouvelles mobilités ? Ou que l’aménagement des transports alternatifs en province et à la campagne reste entièrement à déployer ? Car une bonne part des Français (41%) se disent d’accord pour que des taxes accompagnent la transition écologique. Mais à condition que les recettes servent à développer des aides et des services dans ce domaine, tandis que 24% préfèrent que l’argent finance des investissement en faveur du climat. Deux bonnes surprises.