
Selon un enquête menée par le cabinet de conseil britannique OC&C sur cinq pays, 46% des sondés en France envisagent d’acheter une voiture zéro émission, même s’ils sont inquiets quant à l’autonomie et l’itinérance.
Petit à petit, les automobilistes français se laissent convaincre par les voitures zéro émission, qu’elles soient électriques, hybrides et même à hydrogène. C’est en tout cas l’analyse du cabinet OC&C qui, après avoir dévoilé quelle était l’enseigne favorite des Français (c’est Decathlon), a publié un rapport sur les attentes des citoyens de cinq pays différents (les États-Unis, la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France) concernant l’avenir de l’automobile. Pour notre pays, si le besoin de posséder sa propre voiture recule (43% considèrent que c’est important et 24% préféreraient avoir une flotte de voitures autonomes à la place), presque 1 Français sur 2 serait prêt à opter pour une voiture zéro émission lors de son prochain achat.
OK pour une électrique, mais… Derrière la Chine, où les engins « propres » sont déjà une réalité (94% des sondés disent qu’ils y penseront pour leur prochain achat), la France est le deuxième pays où l’intérêt pour les voitures zéro émission est le plus fort. Aux USA, en Allemagne et au Royaume-Uni, les automobilistes semblent encore réticents à l’idée d’acheter une quatre-roues qui ne fait pas de bruit : seulement 5% des sondés en Grande-Bretagne contre 13% en France sont sûrs de ne pas racheter une voiture thermique lors de leur prochain achat.
Néanmoins, les Français restent sceptiques sur quelques points : 66% des sondés sont inquiets concernant l’autonomie de ces voitures et sur les prix de celles-ci. 42% sont soucieux de ne pas trouver des bornes de recharge proches de chez eux, ce qui peut être un frein à l’achat. Que les Français se rassurent : le gouvernement veut dépasser les 100 000 bornes de recharge d’ici 2022 et espère 1,2 million de véhicules propres sur les routes d’ici 2023. Pour y arriver, il va falloir que 250 000 automobilistes par an adoptent une voiture « propre ». C’est ambitieux.
Pour consulter le rapport, c’est par ici.