La saison de la panne. L’hiver, on sait qu’il faut anticiper pour ne pas se retrouver dans un fossé : pneus neiges, liquide de dégivrage, phares anti-brouillard… Mais on néglige trop souvent l’été. Deux fenêtres ouvertes et rendez-vous au tas de sable ! Grossière erreur que les dépanneurs connaissent bien et qui fait leur fond de commerce pendant deux mois. Le chassé-croisé du 3 au 6 août dernier l’a encore prouvé.

63 000 appels à l’aide. Comme ce long week-end autoroutier coïncidait avec la vague de chaleur, il n’a pas fallu attendre pour voir exploser le nombre de pannes. Le premier assureur de France, Mondial Assistance, a publié ses chiffres concernant cette période, dévoilant une hausse de 15% de demandes d’assistance en plus qu’à la même période en 2017.

Sur ce seul week-end, l’assureur enregistrait une demande de dépannage toutes les vingt minutes.

Dans le détail des dossiers ouverts, on recense 15 000 demandes de remorquage et un maximum d’avaries en tout genre : pannes électroniques bien sûr, les composants qui fondent, une surchauffe de moteur, le liquide de refroidissement vide, etc. La victime numéro une de la chaleur est la batterie, généralement suite à un recours incessant à la climatisation. Alors, à la prochaine fournaise, vous saurez quoi faire : pensez à boire régulièrement, coupez l’air conditionné et faites des pauses régulières sur les aires pour dégourdir la voiture.