
Un gain de temps et de disponibilité qui va aussi permettre à la Norvège de viser le zéro émission pour 2023.
Sans attendre. La Norvège a pris un virage net : en 2018, un tiers des voitures vendues étaient électriques (46 000 véhicules), amenant la moitié du parc automobile norvégien à rouler sans pétrole. Pour enfoncer la pédale, la capitale veut maintenant verdir tous les taxis d’ici quatre ans.
Or, aujourd’hui, les chauffeurs se plaignent de perdre trop de temps à recharger. Le temps de trouver une station, brancher les câbles et attendre durant le chargement, ils perdent des clients. À l’écoute, Oslo a relevé les manches et initié un grand projet de recharge sans branchement.
Garé, c’est chargé. En collaboration avec le fabricant de chargeur américain Momentum Dynamics, la ville a décidé d’installer des plaques à induction sur les routes et parkings des stations de taxis. L’électricité y est directement envoyée vers les véhicules équipés sans connexion. À peine garé, le chargement sans fil démarre ; même pour quelques minutes, le gain de temps est notable.
Voie verte. La technologie est en cours de développement, mais des expérimentations existent déjà à New York par exemple. Bien décidée à régner sur l’écologie, et fidèle à sa stratégie d’énergie propre, Oslo a inclus dans ce projet la société Fortum qui fournit de l’énergie renouvelable. Comme ça, en plus de ne plus polluer, les taxis tourneront à l’électricité verte. Merci chauffeur.