
La vitesse, l’espace, le luxe… tout devient superflu face à l’or pur. C’est le choix fait par le Khalilah, un superyacht à 30 millions d’euros.
Le petit plus. En vérité, le Khalilah de la série Supersport appartient à la catégorie des « petits » superyachts : à peine 48 mètres de long pour 11 de large et des formes saillantes très modernes. Comptez 5 cabines pouvant accueillir 11 personnes – équipage mis à part – ainsi que les classiques piscine spa, pont solarium, multiples salons et écrans. Même les deux moteurs diesel 5200 chevaux, offrant une vitesse de croisière de 15 nœuds (presque 30 km/h) et des pointes à 60 km/h, sont assez banals. Mais il y a une chose que les autres yachts n’ont pas : l’or.
Bling. A l’époque de sa construction, en 2014, le Khalilah avait une spécificité : sa coque en carbone composite pour être plus légère que l’aluminium, donc parfaite pour réduire la consommation. Mais personne ne s’attendait à ce que Palmer Johnson, le constructeur, vernisse son yacht d’une peinture à base d’or nommée Cordova Gold.
On retrouve cette finition sur tout l’extérieur du navire mais aussi dans des rappels à l’intérieur, jusque dans la salle des machines. Même le petit hors-bord de l’annexe est doré. Comme chantent les rappeurs : “Stay gold”.
Héliotropisme. Tape à l’œil dites vous ? Pensez donc… Ce surplus de mauvais goût parfaitement ostensible qui doit éblouir (littéralement) tous les autres plaisanciers semble avoir tapé dans l’œil d’un oligarque russe qui s’est offert ce superyacht de 30,6 millions d’euros. On pourra dire ce qu’on veut, si vous avez lu jusqu’ici c’est bien que, même mal utilisé, l’or reste une fascination. Ou alors, c’est qu’il est de plus en plus difficile de se démarquer entre milliardaires. Dure époque.