Hi Han ! Alors que l’idée de vacances au bout du monde a du plomb dans l’aile, le slow travel se développe à toute vitesse. Et puisqu’il n’est pas nécessaire de faire des milliers de kilomètres pour se dépayser, pourquoi ne pas partir avec un âne ? En ce sens, on peut dire que Joël Bour est un précurseur : en retraite depuis janvier, cela fait plus de 17 ans qu’avec sa femme, ils sillonnent la France en compagnie d’ânes.

Une belle histoire débutée lorsqu’ils ont reçu en cadeau Klipo, un ânon de 5 ans. Tombés amoureux du mulet, ils ont organisé des escapades en famille avec leur nouveau meilleur ami harnaché de sacoches. Depuis, ils ont parcouru les monts d’Aubrac, les monts d’Arrée et de nombreuses autres destinations. Eh, c’est facile de randonner loin quand on voyage avec un âne, puisque c’est lui qui porte vos bagages.

Donkey king. Klipo étant devenu trop vieux pour ces trajets, cette année, Joël a visité la Sarthe accompagné de Bandit, son âne de 7 ans. À deux, ils ont parcouru plus de 500 km autour de cette région en faisant des étapes de 20 à 25 km. Sur les flans de Bandit se trouvaient les 25 kg d’affaires de notre randonneur ce qui lui a permis de s’adonner à sa passion, la photographie. Il a pu tranquillement capturer son environnement et marcher en symbiose avec la nature. 

Vous ne le saviez pas mais s’échapper avec une mule a des bienfaits insoupçonnés. Car marcher au pas de l’animal vous rapproche du rythme de la nature et apaise l’esprit. Les spécialistes appellent ça l’asinothérapie. Vu comme cela a fonctionné pour Joël, cela ne peut que donner envie d’essayer.

Crédits photo : Pixabay / France 3 Pays de la Loire / Youtube