
Pourquoi ne pourrait-on pas faire du camping quand on est motard ou fan de scooter ? Un Américain a réglé la question et conçu sa propre caravane poids plume.
La dolce vita. Quand on aime son Vespa, on a envie de l’emmener partout ; mais très vite il faut rentrer. A moins d’avoir de quoi dormir et manger directement derrière soi… et pour ça, on oublie le top case – ces horribles coffres de scooter – et on fonce sur une caravane, pardi. Et pour ça, quand on est ingénieur en mécanique de formation, construire une telle remorque ne pose pas de grosses difficultés. Alors Thomas Burick s’est lancé.
Cet Américain originaire de l’Arizona s’est inspiré d’un modèle teardrop (en forme de larme) de 1947, qu’il a réduit d’un quart. L’original était tout en bois mais pour l’alléger, et ne pas avoir à le revernir chaque année, Tom a lui découpé ses parois dans de la mousse expansée. Il les a assemblé sur une structure en aluminium et a recouvert le tout d’une toile collée puis peinte au latex pour l’étanchéité. Ajoutez un essieu et des roues de 13 pouces et c’est parti.
Thomas est aujourd’hui prof dans une école pour enfants autistes et profite de ses week-ends pour de longues virées au guidon de son Vespa de 1962 de chez Genuine. Ces aventures finissent sur sa chaîne YouTube où l’on peut admirer la micro-cuisine (avec plan de travail, tiroirs et réchaud) qui équipe sa caravane ainsi que sa chambre. Ne riez pas, Thomas a déjà roulé ainsi de la Pennsylvanie à la Californie ; un trip de plus de 11 000 kilomètres.
Il a présenté sa création à ses élèves et a ainsi pu recruter des petites mains pour fabriquer d’autres remorques. Dont une plus grosse pour un scooter Yamaha 125 cc. Ne lui parlez pas d’acheter un énorme camping-car ; Thomas vous dirait que la différence entre un scooter et un Vespa, c’est que le scooter va partout alors que le Vespa a la classe partout où il va…
Crédit photos : The Tiny Side Of Tiny / Youtube