
Et comme ils l’ont construite eux-même, la vente de ces gros fruits finance leur prochaine voiture.
Comme les oiseaux qui reviennent au printemps se poser dans nos arbres, avez-vous vu revenir les camionnettes postées près des ronds-points ? Celles qui vendent pêches, abricots et melons… Eh bien au Vietnam, un village a, lui, eu la surprise de voir des vendeurs de pastèques débarquer… en Ferrari 488 GTB.
Voyant que les ventes de leurs fruits ne marchaient pas fort, de jeunes fermiers avaient décidé de se faire remarquer avec un argument tape-à-l’œil : des kilos de pastèques entassées sous le capot de la belle italienne rutilante. Avec des fruits découpés à la machette et vendus à la sauvette dans la rue, l’opération a été un succès. Pourtant, les fans de la marque au cheval cabré fronceront les sourcils devant ce modèle. Et pour cause : il a été bricolé à la main par les passionnés de la chaîne NHET TV.
On vous avait déjà présenté leur Bugatti Chiron en argile, mais ces ouvriers agricoles ont bien d’autres bolides à leur tableau de chasse. L’hiver dernier, cette Ferrari-ci leur avait coûté deux mois de travail et moins de 1000 € de matériel. Le châssis est en acier surplombé par une coque moulée en fibre de verre qui fait illusion sur cette deux-places. La motorisation 100 % récupérée et rafistolée ne permet pas de grandes vitesses mais qu’importe, elle suffit pour manœuvrer dans les villages vietnamien et glaner quelques pièces pour continuer leurs créations.
Foncez voir leurs répliques en cartons et fil de fer. C’est aussi rafraîchissant qu’une tranche de pastèque et cela prouve aussi qu’on peut réussir sur YouTube sans prendre le melon.