
C’était mal parti, l'ado avait raté son arrêt de train. Mais tout le monde s'est serré les coudes pour l’amener à destination. Après ça, l’oral n’était qu’une formalité à passer.
Un jeune bachelier de Paris était inscrit dans un lycée de Reims. Élève de première, il se prépare mardi 29 juin à passer l’oral du bac de Français avant de prendre son TGV à la gare de l’Est. Mais tout va aller de travers…
Trop occupé à réviser, le jeune homme oublie de descendre à la gare TGV Champagne-Ardenne. Le train file alors droit en Lorraine et le garçon se retrouve debout sur le quai à Nancy. En panique, il se confie à un chef de gare ; surprise, la SNCF a un programme spécial pour ce genre de situation, et va le prendre en charge dans le cadre du programme SNCF Exam. Le cheminot va lui trouver un taxi que la SNCF prendra à ses frais, à hauteur de 450€.
Le chauffeur de taxi nancéien se sent alors complètement investi pour sauver le bac du garçon : « Je voyais le gamin comme mon fils, c’est un sentiment familial » s’est-il ouvert à France Bleu. Il va alors prendre la nationale et mettre le turbo pour abattre au plus vite les 200 kilomètres qui séparent Nancy du lycée de Reims, sans se préoccuper ni des risques ni des lois. Ce que ne manqueront pas de constater les gendarmes…
#Insolite Les #gendarmes permettent à un jeune de passer le #Bac2021 !
😱 L'élève prenait un 🚄 pour #Reims, mais plongé dans les dernières révisions, il rate son arrêt et se retrouve à #Nancy
➡️ Taxi + escorte #gendarmerie, il est arrivé à l'heure👍https://t.co/5YrIfisjLj pic.twitter.com/egZSRNWNZO— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) July 3, 2021
Arrêté bien au-dessus des 90 km/h autorisés, le taxi devra s’expliquer devant les militaires qui décident alors de faire descendre le jeune homme… et de le faire monter dans leur voiture. C’est donc en véhicule siglé de la gendarmerie nationale que le lycéen arrivera à son oral. La chaîne de l’amitié aura permis de limiter son retard à 30 minutes seulement. Selon ses amis, ce jour-là, il a passé l’examen sans plus de stress. Après tout, que pouvait-il lui arriver de pire aujourd’hui que de frôler un accident à grande vitesse, se retrouver seul à moins de 18 ans dans une ville inconnue et se faire arrêter par les gendarmes ? Quant au taxi, il y a de grandes chances qu’il doive prochainement repasser… un examen.