
Le fabricant de GPS TomTom vient de dévoiler son bilan annuel mondial du trafic routier. En 2021, si la pandémie a ralenti le trafic, la pollution demeure importante.
Toujours bouchonné. Comme chaque année, le fabricant néerlandais de systèmes de navigation TomTom a publié son bilan annuel du trafic routier mondial. Un cliché instantané de la congestion routière dans le monde obtenu en regroupant les données de 404 villes dans 58 pays sur 2021 et en les comparant à celles de 2020, et surtout 2019. Premier constat concernant l’agglomération parisienne : la congestion n’a que très peu baissé depuis 2 ans (seulement 3%).
How did the world move in 2021? As unpredictability enters the new normal, the TomTom Traffic Index shows us how people are moving on the local and global level, in real time and over time. See how your city moved here: https://t.co/JnVQWUqzVr pic.twitter.com/Esunm9029q
— TomTom (@TomTom) February 9, 2022
Merci le télétravail. Riche en enseignements, on apprend via cette étude que parmi les villes les plus embouteillées du monde, c’est Istanbul qui décroche la première place. De son côté, Paris n’est, pour autant, pas bien placée; elle occupe une mauvaise 37ème position au niveau mondial. En 2021, selon l’étude, on a perdu 144 heures (soit six jours) dans les bouchons. Enorme mais quand même 20 heures de moins qu’en 2019. Aussi, sans doute grâce au travail à domicile, les heures de pointe ont été moins conséquentes en 2021 dans l’agglomération parisienne avec 11% d’embouteillages en moins le matin, et 7% en moins le soir.
Babylon. Nouveauté 2022 de cet index, TomTom donne désormais une mesure des conséquences de la congestion en termes de pollution atmosphérique dans quatre capitales européennes. On apprend notamment qu’en région parisienne, le trafic routier a produit 13,8 mégatonnes de CO2 dont 1,85 sont émis à eux seuls par les embouteillages.
Afin de rendre plus parlant son propos, Tomtom explique que « pour compenser la quantité totale d’émissions de CO2 dues au trafic, il faudrait qu’une forêt de la taille de 11 000 km2 pousse pendant un an ». Soit la taille de la Jamaïque. Enfin, grâce à un outil mis à disposition, on découvre comment diminuer cette pollution atmosphérique. En augmentant de 50% (contre 4% actuellement) la part de véhicules électriques dans la circulation parisienne, on réduirait de moitié la part totale d’émissions. L’électrique, c’est définitivement fantastique.