Les Français plus propres. À chaque étude ou sondage, l’amour des Français pour une mobilité plus propre se précise. C’est ce que confirme l’enquête réalisée par le cabinet d’études de marché allemand Appinio, indiquant que 7 Français sur 10 (72%) considèrent que « l’électrique représente l’avenir de la mobilité automobile ». Un engouement très net et vif qu’il faut tout de même nuancer comme en témoigne une partie de cette étude très fournie.

Terminé, le thermique ? Si une écrasante majorité considère que la voiture électrique est l’avenir de l’automobile, plus rares sont les personnes se déclarant favorables à l’interdiction des nouvelles immatriculations de véhicules à moteur à combustion d’ici 2030. En effet, seulement 44 % de la totalité du panel souhaitent aller dans ce sens – en notant bien que plus les répondants sont jeunes, plus ils sont favorables à cette mesure.

Plus loin dans la même étude, on apprend que près de 50 % des Français pensent que leur prochaine voiture sera électrique. Encore une fois, l’engouement est à nuancer, car si 95 % des actuels propriétaires de voitures rechargeables semblent acquis à la cause de l’électrique et pensent rester fidèles à ce type de voiture à l’avenir, seuls 41 % des propriétaires de voitures à moteur à combustion imaginent se tourner vers une voiture électrique.

Plus de bonus. Mais alors, qu’est-ce qui peut bien alimenter les réticences ? Parmi les freins à l’adoption, on trouve l’habituel souci des infrastructures de recharge – que 70 % du panel trouvent ici « pas adaptées » – l’autonomie des batteries, problématique pour 58 % des répondants et enfin les coûts élevés dont la voiture électrique est synonyme pour 61% des Français interrogés. Notons également que pour 50% des répondants, « davantage de subventions gouvernementales pourraient accélérer la transition vers plus de voitures électriques ». En gros, le bonus écologique, c’est bien mais ce ne sera pas suffisant.