
C’est une étude de l’Ifop, pour le fournisseur d'énergie OVO Energy France et publiée dans le JDD, qui révèle ce chiffre : 30 % des Français ne veulent plus de voitures polluantes en ville. Et 66% pensent que la voiture thermique aura disparu dans 20 ans.
Un jour, la voiture thermique n’existera plus. Personne ne connaît la date précise de son arrêt de mort, mais les villes à travers le monde sont en train de le signer (en 2025 pour Paris par exemple, en 2028 pour Strasbourg et 2035 pour l’Europe). Que pensent les Français de ces décisions prises au nom de la protection de la planète et des réductions des émissions de CO2 ? Une étude Ifop publiée dans le Journal du Dimanche (JDD) donne la température concernant plusieurs sujets brûlants du moment.
Même si d’après l’étude, 79 % des Français ont une « bonne image » des véhicules thermiques, 30% sont pour leur interdiction dans les grandes villes. Un taux qui monte à 38% chez les Franciliens (des habitants qui profitent d’un réseau de transport en commun dense), et un choix visiblement guidé par l’aspect financier pour 40% des sondés. Sans oublier l’inquiétude écologique grandissante autour des véhicules les plus polluants, mais qui n’empêchent pas les Français d’être encore sur la réserve : seulement 56% auraient une image positive des voitures électriques.
Comment nous déplacerons-nous demain ? 🚙 Découvrez les résultats du match des mobilités #thermique vs. #électrique, une étude inédite réalisée avec @IfopOpinion 📊⚡
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Voitura non grata. Plus surprenant encore : 66% des personnes interrogées pensent que d’ici 20 ans, les voitures thermiques n’existeront plus en France. Et ce chiffre peut s’expliquer par les réponses à la question « quels moyens de transport constituent l’avenir de la mobilité quotidienne selon vous ? ». Les Français ont répondu les véhicules hybrides en 1 (39%), la voiture électrique en 2 (36%) et le vélo électrique en 3 (24%). La thermique arrive en cinquième position avec 20%. Si les hybrides sont en tête, c’est aussi parce que la voiture électrique ne fait pas l’unanimité. L’étude révèle plusieurs freins à l’achat, comme la faible autonomie, le prix ou encore la faible densité du réseau de recharge. D’ailleurs, si les personnes interrogées devaient changer de voiture aujourd’hui, ils opteraient à 41% pour une thermique, à 47% pour une hybride ou une électrique et à 8% pour une hydrogène.
En résumé, les Français sont divisés sur plusieurs points, notamment car le pays est lui-même fragmenté et que les usages varient grandement entre les citadins et ceux qui vivent dans des zones plus rurales. Mais une révolution est en marche. Simplement, elle prendra du temps à s’imposer au niveau national.
Le détail de l’étude est à retrouver ici.