
Une étude constate que la pollution atmosphérique des zones urbaines réduit la longévité et la puissance des piles à combustible de certains véhicules à hydrogène.
Voiture asthmatique. Mauvaise nouvelle, la pollution urbaine n’est pas seulement nocive pour les humains, elle s’avère être aussi nocive pour certaines de nos voitures électriques. Un article publié dans la revue scientifique Journal of Power Sources révèle que la contamination environnementale a un impact direct sur la durée de vie des véhicules électriques roulant à l’hydrogène.
10% d’autonomie perdue. Une douzaine de piles à combustible équipant ce type de véhicules électriques ont ainsi été soumises à des particules toxiques qu’on trouve habituellement dans l’air des grandes métropoles : oxydes d’azote, ammoniac ou dioxyde de soufre.
Les batteries ont enregistré jusqu’à 10% de pertes de puissance immédiates liées à certaines particules, notamment les oxydes d’azote (NO et NO2) qui font très mal à court terme. Quant à l’ammoniac, il agirait pour sa part plutôt à long terme et influerait directement sur la durée de vie des piles.
Cercle vertueux. Ces deux mauvaises nouvelles arrivent au moment où les collectivités locales en transition écologique investissent de plus en plus dans ce type d’équipement, notamment pour les bus. À l’inverse, nous pourrions tout de même envisager que plus il y aura de véhicules électriques, moins il y aura de pollution atmosphérique. Au bout du compte, les piles finiront par s’user normalement. De la possibilité d’un cercle vertueux, en somme. Soyons optimistes.