
La voile fait son grand come-back dans le milieu du transport maritime avec Seawing, un équipement capable de faire baisser de 20% les émissions des cargos en CO2.
Le fuel représente la moitié des coûts opérationnels d’un navire et face à la voile, propulsée par l’air, on devine aisément lequel est le moins cher. En adaptant le kitesurf aux problématiques en énergie des cargos, la société française Airseas développe la solution rêvée pour faire réduire la facture en carburant. L’armateur japonais Kawasaki Kisen Kaisha dit K Line a entendu au loin l’appel des Français et va équiper de kitesurfs l’un de ses cargos à partir de novembre 2021.
Un jeu d’enfant. Le capitaine japonais du cargo n’aura pas besoin de faire un stage à l’UCPA tant son utilisation est simple. Il suffit de presser un bouton sur le pont pour lancer la voile qui est ensuite gérée de façon autonome. Lié à un système électronique complexe, le cordage est optimisé automatiquement selon les données météorologiques et maritimes. Pas besoin de passer sa nuit à border et choquer, la Seawing peut être utilisée à partir de huit nœuds de vent et pendant au moins la moitié de la navigation. Pour le reste, il y a le… pétrole.
À deux c’est tout de même mieux. L’utilisation d’un tel système prouve que la voile peut encore être utilisée pour autre chose que le loisir. Grâce à une application hybride, elle est une solution viable. D’autant plus que si l’expérimentation est réussie, K Line vise l’achat de 50 autres voiles supplémentaires.