
Pour y arriver, la ville va aménager des nouvelles "superhighways", ces autoroutes cyclables.
Smog on the water. Londres mène une vraie bataille contre les pots d’échappement. En cause, les bouchons sans fin qui rendent la ville impraticable et le smog toujours plus dense et étouffant. Alors on met en place diverses initiatives comme les ” taxis noirs“, les Uber contraints à passer à l’électricité et les journées sans voiture. La mairie prévoit aussi de créer des « zones à très faible émission » interdisant l’accès à certains quartiers aux véhicules polluants.
Phase deux de ce plan, la capitale britannique veut rendre ses rues aux cyclistes. Dans une récente déclaration, la mairie s’est fixé l’objectif de doubler le nombre des trajets à vélo quotidiens d’ici 2026, pour arriver à 1,5 million par jour.
London’s biking. La difficulté ne viendra pas des anglais : l’engouement pour le vélo s’est emparé de la ville depuis les années 1990 (+ 170 % des trajets quotidiens). Toutefois cette passion a été freiné par un problème de sécurité. Plusieurs drames ont marqué les esprits, tels la mort de 5 cyclistes en 9 jours en 2013, ou cet anglais qui a filmé son accident l’année suivante. C’est pourquoi la ville va construire plus de pistes cyclables, davantage sécurisées.
Des autoroutes pour vélo. À ce jour, 100 kilomètres de pistes existent déjà. Des autoroutes pour cyclistes (« superhighways ») ont été construites au cours de ces dernières années pour relier les gares, le centre-ville et les destinations clés de la ville. Soutenue par le gouvernement britannique, la mairie de Londres propose une aide de 30 millions de livres Sterling à chaque arrondissement qui voudra en aménager de nouveaux équipements cyclables.
La France n’est pas en reste. En 2012, dans les villes de plus de 100 000 habitants, 19 % du réseau routier comportait des pistes cyclables parallèle. A Paris, le Plan vélo prévoit 63 km d’aménagements cyclables d’ici 2020. Sauf que pour l’instant, seuls 28 kilomètres ont été créés.