
Quoi de neuf sur l'application n°1 au rayon géolocalisation ? Une option permettant de repérer en un clic les métropoles à éviter si votre voiture n'a pas la bonne vignette, ou si vos poumons sont trop fragiles.
Vers la mobilité douce. Rien qu’aux États-Unis, elle est utilisée par 23 millions de personnes et selon les statistiques du groupe, plus d’un milliard de personnes l’utilisent tous les mois sur la planète. Elle, c’est Google Maps, une appli qui permet aux piétons comme aux automobilistes de se déplacer partout, le plus vite possible, et maintenant le plus proprement aussi. La nouvelle fonctionnalité lancée ces jours-ci fait la part belle à la mobilité douce en affichant les ZFE, soit Zones à Faibles Emissions où les voitures les plus polluantes n’ont pas droit de cité.
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La carte et le territoire. Que ce soit à Paris ou dans d’autres villes européennes listées, l’application a pris la décision d’afficher les interdictions mises en place par les autorités, afin d’inciter les utilisateurs à dévier leurs trajectoires ou à emprunter des mobilités dites douces, donc non polluantes, pour éviter de saturer davantage l’atmosphère locale. Rappelons à ce titre qu’à Paris par exemple, les véhicules Crit’Air 4 et 5) ne peuvent plus rentrer “intra muros”, et que les métropoles de Lyon et Grenoble sont aussi considérées comme des ZFE, où le Co2 n’est clairement pas le bienvenu.
Ce qui se joue avec l’option de Google Maps, c’est donc le fait de savoir si votre voiture est autorisée à circuler sur la zone en question, ou pas…
Au total, au niveau mondial, ce sont 250 villes qui sont listées en zones à faibles émissions. L’objectif affiché est donc de sensibiliser le grand public, celui qui roule, sur leur impact sur la qualité de l’air dans les grandes métropoles. Comme Uber récemment, l’application souhaite prouver qu’elle peut influer sur le débat public, comme récemment avec l’affichage des points de recyclage à proximité ou le taux d’occupation des transports en commun (pour éviter les heures de pointe).
Et comme si cela ne suffisait pas, l’appli américaine teste actuellement l’affichage du taux de fréquentation des villes (comme à New York). De quoi permettre de sortir tranquillement dans le monde d’après, sans peur d’être coincé au milieu d’une foule trop dense, qui plus est dans une ville trop polluée.