
Vous aimez bricoler ? Vous avez envie de construire un jetpack ? Ça tombe bien, Boeing organise un grand concours ouvert à tous les makers. Et : il y a deux millions de dollars à la clé.
Le feu aux poudres. Alors qu’on nous promet la commercialisation d’un jetpack depuis des lustres, force est de constater qu’on a dû se contenter jusque-là de makers casse-cous (et non moins respectables) qui fabriquent des costumes d’Iron Man dans leur jardin. Du coup, histoire de mettre un coup de boost, le constructeur américain Boeing, en association avec la startup GoFly, ont décidé de lancer un grand concours de makers.
À la clé de cette folle compétition ouverte aux participants du monde entier, 2 millions de dollars pour un objectif simple : fabriquer un jetpack en mesure de faire voler une personne pendant au moins 32 kilomètres sans avoir à recharger ou faire le plein, avec un décollage et un atterrissage à la verticale.
Un jetpack à coup sûr d’ici deux ans. Au-delà du coup de pub que Boeing et GoFly (un fabricant d’outils aériens) s’offrent au passage, les deux millions de dollars à la clé soulignent l’ambition du concours. Les dotations seront réparties en trois phases. Dans un premier temps, uniquement sur la base d’une présentation technique du prototype à l’écrit et en dessins, dix enveloppes de 20 000 dollars seront remises aux meilleurs projets. Avec cet argent, dix makers pourront attaquer le développement d’un premier prototype.
À l’issue de cette seconde étape, les quatre projets considérés comme les plus prometteurs accéderont à la finale avec une nouvelle enveloppe de 50 000 dollars pour construire l’engin pour de bon. Et au bout de cette dernière phase, à l’automne 2019, chaque finaliste devra tester sa machine à l’air libre, devant un jury qui distribuera quatre prix, parfaitement cumulables :
– 1 million de dollars pour le meilleur jetpack
– 250 000 dollars pour le plus compact
– 250 000 dollars pour le moins bruyant
– 100 000 dollars pour le meilleur design
Diabolo & Satanas. Le vainqueur conservera la propriété intellectuelle de sa machine et pourra choisir de le commercialiser lui-même s’il le souhaite. Les machines présentées devront évidemment respecter des normes de sécurité strictes pour que le pilote, quelle que soit la situation, ne soit jamais en danger. Que ce soit dit, Boeing et GoFly entendent vraiment se poser en rampe de lancement d’un concept de machine géniale mais un peu l’arrêt.
Si vous vous sentez l’âme d’un maker volant et que le défi vous intéresse, sachez que vous avez exactement six mois devant vous pour vous inscrire et présenter un projet sur papier, puisque la deadline de la première phase est le 4 avril prochain. Pleins feux !