
Heetch, le VTC spécialisé dans les sorties noctambules, semble avoir perdu la tête. Comme Ned Stark.
Dragon à quai, voie C. Il y en a qui ont dû halluciner le 25 avril dernier, dans la ligne 7 ou le RER B. Au lieu de stopper au terminus, la ligne indiquait une correspondance continuant jusqu’à des stations bien subjectives : « Ta meuf », « Ton Grec », « Ta grosse teuf », etc. Et en guise de Terminus « Chez toi » ou le bien plus aventureux « Winterfell » qui a dû faire hésiter plus d’un fan de Game Of Thrones.
Heetch envahit les transports parisiens, 20 rames colorées de rose et 3500 codes promo attrapés !
On est toujours là pour vous, même quand les transports vous lâchent !!
–> 10€ offerts sur ton 1er trajet avec le code "TERMINUS" 😍 #heetch #toujoursla pic.twitter.com/eH2nOEwnqF— Heetch (@Heetch) April 25, 2019
Westeros, Essos, Navigos. Il s’agissait évidemment d’une campagne de pub organisée par le VTC parisien spécialisé dans les virées nocturnes, Heetch. Sur une vingtaine de rames de métro et de RER, on pouvait ainsi récupérer un « coupon » promotionnel : un code promo à entrer dans l’application (« Terminus ») pour déduire 10 euros de votre premier trajet. L’occasion pour aller plus loin que là où le métro n’ira jamais, ou rentrer plus tard le soir.
Compléter son trajet bus ou métro avec un service de mobilité privé ? Une idée qui, contrairement au dernier métro, gagne du terrain.
La garde de Nuit. Nombreuses sont les villes qui signent des partenariats avec les services de covoiturage pour relier les zones d’activité périurbaines. La ville de Nice a même fait appel à Uber pour remplacer ses bus de nuits ; plus sûr et plus rentable que de faire tourner des transports quasi vides. Les villes commencent à comprendre ce que les startups de la mobilité disent depuis des années : la mobilité aujourd’hui consiste à combiner les modes de transports. Si Daenerys l’avait compris dès le début, elle serait arrivée au Mur de Châteaunoir depuis belle lurette.