Remplir les cars qui circulent à vide. À 32 ans, le startupeur Adrien Mérand est parti d’une idée déjà bien exploitée dans le monde du transport : l’affrètement, soit le fait de rentabiliser les camions qui repartent à vide après leur livraison en les remplissant coûte que coûte. Remplacez les marchandises par des passagers et vous obtenez Tourisgo.

Moins chers que le bus de Macron et BlaBlaCar, les autocars de Tourisgo vont faire le plein de voyageurs soucieux de faire de bonnes affaires.

Sur la plateforme de Tourisgo, les chauffeurs professionnels publient leur itinéraire retour et les voyageurs s’inscrivent. Le car qui rentre à son dépôt pourra donc largement rentabiliser ce voyage qui n’était auparavant que pure perte commerciale. Une façon aussi de limiter l’impact écologique.

Un car peut accueillir de 50 à 80 passagers contre 4 seulement pour une voiture. Pas besoin de calculette pour se rendre compte du bonus écologique. Tourisgo est un coup de génie puisque l’idée combine à la fois économie, écologie et pragmatisme mais aussi parce que l’idée colle à l’époque. Les autocars ont le vent en poupe depuis la grève des trains.

Moins cher et adaptable. Comme le défendait Adrien Mérand dans Le Parisien, le coût peut être deux fois moins cher qu’un covoiturage en voiture et même mieux que les autocars chers à notre président :

« Nos clients ont accès à des voyages dont les prix sont 25% à 30% moins élevés que les cars Macron. »

Enfin, l’itinéraire est flexible, modulable. Le voyageur peut lui-même fixer les arrêts et les horaires, surtout s’il est le premier à se greffer sur le trajet. Argument de poids si vous êtes en groupe, le car peut aussi être entièrement privatisé. Chapeau Tourisgo, il va falloir batailler sévère pour nous faire préférer le train.