
Voici un concept qui rassemble toutes les tendances de l’époque : profiter des cyclistes pour produire l’électricité verte des villes.
La roue va tourner. Imaginé par Guillaume Roukhomovsky et Blaž Verhnjak, le système S-Park se compose de deux éléments pour enjoliver nos villes. D’un côté, des vélos dont la roue avant est équipée d’une sorte de batterie dans le moyeu qui récupère l’énergie dégagée en tournant et pendant les freinages. De l’autre, une sorte de parking à vélos raccordé au réseau électrique.
Une fois arrivé à destination, on gare ainsi son vélo dans le rack, en enfilant le moyeu dans le S-Park. Le vélo ainsi « branché », l’énergie stockée est conduite vers des éclairages et mobiliers urbains locaux (arrêts de bus, chargeurs USB…) ou renvoyés dans le réseau électrique global.
UberWatt. Idéal pour rentabiliser les nombreux cyclistes des services de livraison de repas, ce système a été imaginé dans le cadre d’un concours international de design de la ville d’Amsterdam pour rendre les villes résilientes et plus vert(ueus)es, en termes de consommation d’énergie.
Les deux concepteurs estiment qu’avec un S-Park accueillant une trentaine de vélos, on pourrait générer 1 kilowattheure par jour.
L’objectif serait désormais de concevoir un prototype et d’en équiper un quartier test avant de viser le déploiement de 200 000 racks dans toute la ville. Il faut dire que dans la capitale néerlandaise, 68% des employés se rendent au travail à vélo chaque jour. Puisque le pays souhaite produire un quart de son électricité sans carbone d’ici 2025, ce concept serait parfaitement adapté. Chez nous aussi, la tendance est là : les ventes de vélo à assistance électrique ont bondi de plus de 90% en un an ; de quoi, à terme, alimenter par exemple les grandes avenues.
S-PARK from Guillaume Roukhomovsky on Vimeo.