
Une récente enquête avance que 3 franciliens sur 4 seraient prêts à sacrifier une partie de leur salaire, si cela leur évite d’avoir à subir 1h30 de RER tous les matins
Foule sentimentale. Les chiffres dévoilés par l’enquête RegionsJob sont sans équivoque : 52% des Franciliens subissent 1h30 de transports en commun par jour, dont 58% en métro et RER. Pour 45% d’entre eux, c’est évidemment trop. Le verdict est donc tombé : 76% des travailleurs concernés sont prêts à postuler à un travail moins bien rémunéré mais plus près de chez eux. Un sacrifice notable qui démontre le ras le bol généralisé causé par la routine métro-boulot-dodo.
Télétravailleuses, télétravailleurs. Si trois-quarts des Franciliens ne veulent plus subir le même périple tous les matins, une plus grande partie encore (84%) se dit en revanche prête à postuler bien plus loin de leur domicile si cela s’accompagne du droit de télétravailler régulièrement. Une donnée qui ne fait que renforcer la dimension positive de la pratique.
En 2016, le Commissariat général de l’égalité des territoires (CGET) rendait son rapport quant au télétravail en France. Si seuls 16,7% des Français bossent depuis chez eux au moins un jour par semaine, les bénéfices sont édifiants. Pour l’entreprise comme le travailleur : l’adoption du télétravail se caractérise par 5,5 jours d’arrêt maladie de moins chaque année, 22% d’augmentation de la productivité, 2,5% de temps de travail en plus, 40 minutes de trajet en moins et, surtout, en moyenne 45 minutes de sommeil en plus ! À part les frotteurs, on ne voit pas qui veut encore aller travailler en métro après cela.