
La ville de Montréal vient de tester un dispositif de navettes fluviales « comme mode de transport alternatif ». Bientôt la même chose à Paris pour aller travailler ?
L’idée pourrait faire mouche. Même si l’offre des transports en commun à Paris est relativement bonne, utiliser le potentiel de la Seine pour les déplacement du quotidien pourrait développer la mobilité. Une alternative qui serait potentiellement moins chère, plus rapide et surtout moins chronophage que la voiture et les bouchons.
“On teste l’intérêt du public, les conditions d’embarquement, les horaires, les coûts, le confort et la longueur du trajet”
Si on en parle, c’est parce qu’à Montréal, un essai de navettes fluviales entre le Vieux-Pointe-aux-Trembles et le Vieux-Port a été mis en place durant une semaine. « On teste l’intérêt du public, les conditions d’embarquement, les horaires, les coûts, le confort et la longueur du trajet », détaille la mairesse Chantal Rouleau à LaPresse. Le but est clair : réduire le temps de trajet et proposer un « nouveau » système de transport.
Bientôt à Paris ? Ce projet est dans les petits papiers de la ville québécoise depuis quelque temps. Il a fallu convaincre les organismes de transports de la région et montrer la pertinence d’une offre de navette maritime. Pour info, le bateau-mouche pouvait transporter jusqu’à 50 personnes, dont 15 avec un vélo, et les navettes circulaient de 7 h à 18 h tous les jours au tarif de 3,25 dollars, soit 2, 20 euros. Soit, pour aller au bout de la logique, à peu près le prix d’un ticket de métro. En attendant l’entrée en scène (sic) des Sea Bubbles, la solution permettrait également aux Parisiens d’arrêter de se moquer des touristes qui, toute l’année, se déplacent déjà avec ce mode de transport aquatique.