
Comparativement, la vitesse de croisière de notre TGV n'est "que" de 320 km/h. Le Japon estime que le sien sera prêt dès 2027.
Gagner la bataille de la vitesse. Le pays va ouvrir en 2027 une nouvelle ligne commerciale qui relira, dans un premier temps, Tokyo à Nagoya. Pour desservir ces villes de 2,3 et 9 millions d’habitants, le Japon dégaine l’arme absolue : le SC Maglev, un train ultra rapide capable de rouler à 500 km/h.
Pour avaler les 350 kilomètres qui séparent les deux villes japonaises, il suffira de 40 minutes contre 1h40 aujourd’hui. À titre de comparaison, les 500 kilomètres entre Tokyo et Osaka ne prendront qu’une grosse heure.
En avril 2015, l’engin a été flashé à 603 km/h, devenant ainsi le train le plus rapide au monde.
Des trains qui flottent. La différence entre nos TGV français et ces trains japonais réside dans la conception. Les Maglev (pour Magnetic Levitation) utilisent une technologie de sustentation magnétique pour la propulsion, ce qui permet de soutenir le train en lévitation à 10 cm au-dessus du sol. Seul inconvénient, ces nouveaux wagons ne sont pas compatibles avec le système de rails en place, d’où la construction d’une ligne spéciale.
Paris-Marseille en 1h30. Les Japonais, qui ont débuté leurs recherches sur le Maglev en 1962, espèrent ouvrir une première ligne commerciale dès 2027 entre Tokyo et Nagoya. Le chantier continuera jusqu’en 2045, afin de prolonger la ligne jusqu’à Osaka, plus au sud du pays.
Ce système séduit d’autres pays comme les États-Unis. Les Américains sont en train d’étudier le dossier pour l’ouverture d’une ligne entre Baltimore et Washington. On ne peut pas s’empêcher de penser à la France. Lyon ne serait qu’à une petite heure de Paris et un trajet entre la capitale et Marseille se ferait en 1 heure 30 minutes. De quoi ouvrir des perspectives.