
Oui, transformer son véhicule en frigo à quatre roues a un impact sur l’environnement.
La clim réchauffe. C’est un fait avéré, les climatiseurs participent à la pollution des villes. En relâchant la chaleur absorbée dans l’atmosphère, ils peuvent faire grimper de 0,5 à 2°C la température. Mais qu’en est-il en voiture ? Sans surprise, à chaque fois que vous allumez la clim de votre auto, vous polluez un peu plus. Pour la simple raison que la climatisation utilise un compresseur entraîné par le moteur thermique qui vous fait consommer plus d’essence. Une situation à laquelle n’échappent pas les véhicules électriques puisque la clim réduit leur autonomie.
En résumé, pour une différence de 5°C avec l’extérieur – l’écart recommandé pour votre santé – la voiture consomme 0,3 litres de carburant de plus par tranche de 100 km. Pour 10°C d’écart – une clim à plein régime – c’est carrément 0,8 litres avalés en plus aux 100 km. Qu’en conclure ? Qu’il ne faut pas essayer de transformer sa voiture en frigo à quatre roues.
OK, roulons fenêtres ouvertes alors ! Eh bien, à vrai dire, cela n’améliore pas beaucoup la situation. En baissant les vitres, on crée des prises pour le vent, diminuant l’aérodynamisme du véhicule ce qui entraîne une surconsommation de 0,2 litres aux 100 km. Ouvrir en grand les fenêtres a donc un impact direct sur la consommation de carburant.
Un choix douloureux, pour la planète comme pour votre porte-monnaie. Cela dit, on déconseillera vivement à quiconque de ne pas se maintenir au frais au volant : un étude a démontré que les dangers de la chaleur en voiture sont à peu près équivalents à ceux de l’alcool…