
Voyager moderne en restant proche de la nature, c’est plus que jamais possible. Entre les J.O. et la COP26, voici 5 destinations qui remettent la planète au centre, donc à ne pas rater cette année.
Les îles Vierges britanniques, la résilience au soleil. En 2017, cet archipel des Antilles a failli être rayé des cartes par deux ouragans : Irma et Maria. En 2020, elles ont reconstruit leurs habitations, rétabli leurs installations électriques et même ouvert de nouveaux hôtels. Avec un petit plus : ces resorts sont résolument écolos, alimentés par des éoliennes et approvisionnés par des voiliers. Le personnel arbore même des uniformes et divers ustensiles fabriqués en plastique recyclé retiré des eaux. Qui dit mieux ?
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L’Islande, figure de proue de la lutte pour le climat. L’été dernier, le pays a tenu des funérailles officielles à la mémoire de l’Okjökull, premier glacier victime du réchauffement. Se rendre en Islande, c’est pouvoir se recueillir et faire une croisière dans les îles sans polluer. Le pays a banni tous les navires utilisant du fioul lourd et développé des paquebots de croisière hybrides pour découvrir ses fjords. Un ferry à propulsion électrique « Crist » arrive aussi pour traverser le pays sans le faire fondre. Sous le charme, vous hésiterez même à rentrer en avion.
This plaque will mark the spot in Iceland where Okjökull glacier once stood. #ClimateCrisis pic.twitter.com/48aGJYPhG7
— Daniel Siegel (@siegelH2O) July 22, 2019
La Macédoine du Nord pour redécouvrir la marche. Si vous possédez des chaussures de rando, vous avez déjà entendu parler du High Scardus Trail. Sinon, vous allez flasher devant ce sentier de presque 500 kilomètres qui remonte le long des massifs frontaliers de l’Albanie et du Kosovo, surplombant les lacs. Ce programme touristique unique en Europe réunit 33 itinéraires de trekking culminant à 2764 mètres d’altitude, sur le mont Korab. Une façon de découvrir une autre facette de l’Europe et de se rappeler que la marche n’est pas réservée aux jours de grève.
Glasgow, où l’Écosse brille plus bleu. Épicentre de l’UEFA, Glasgow accueillera aussi la COP26 cette année. Marquée par le réchauffement climatique qui assèche ses distilleries et fait fondre ses stations de ski, la capitale a pris des mesures drastiques dont l’interdiction des gaz à effets de serre (tous, dès 2045). Les bus y sont donc exclusivement électriques. Quoi de mieux pour revenir d’une dégustation de scotch ou d’un loch ? Modèle européen de l’éolien, le pays a surtout battu des records l’an dernier en produisant deux fois plus d’électricité verte par rapport aux besoins de ses foyers. La suite ? Les marées motrices et des transports maritimes propres. La preuve, l’Écosse a décrété 2020 « l’année de l’eau ». Prêt.e à mettre les voiles ?