
De plus en plus de gouvernements planifient l’arrêt des transactions. D’ici le milieu du siècle, peu de pays vendront encore des véhicules essence ou diesel.
Les voitures hybrides et électriques voient leurs ventes s’envoler et les acheteurs se tournent de plus en plus vers des modèles moins polluants. En 2020, pour la première fois de l’histoire, selon l’analyste britannique JATO Dynamics, en Europe la vente de voitures électriques a dépassé celle des voitures diesel. La réduction des émissions de gaz à effet de serre est dans toutes les têtes et la Norvège ouvre la marche de l’avenir en devenant le premier pays au monde à prohiber la commercialisation de nouveaux modèles à moteurs thermiques en 2025. Après les Scandinaves, nombreux sont les pays à suivre l’exemple.
Suite logique. Cinq ans après la Norvège suivront le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Irlande. Outre-Atlantique, le Québec et la Californie ont aussi décidé de suivre le vieux continent en interdisant la vente de voitures à moteur thermique à partir de 2035. Cependant, cela concerne uniquement ces provinces/États et rien n’a été décidé au niveau national. En France, l’Assemblée nationale a voté la loi d’orientation mobilités qui prévoit la cessation des ventes pour 2040. Ainsi, les véhicules thermiques ne pourront être vendus neufs ou d’occasion dans l’Hexagone à partir de cette date. La même année, l’Espagne suivra le pas.
Respirer mieux. En choisissant un tel délai, les députés veulent construire un calendrier réalisable. Une échéance en 2025 ou en 2030 laisserait trop peu de temps aux acteurs du secteur automobile pour s’adapter et être prêt. Dans cette loi, il a également été voté la volonté d’atteindre la neutralité carbone du pays à l’horizon 2050.
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