
Une décision forte qui va demander 150 millions d'euros d'investissement. Lancement en 2024.
Kings. Jusque-là, Orléans était connue comme la ville des rois de France. Il va falloir s’y faire : elle sera aussi désormais la reine des bus électriques. Le conseil municipal de la ville va entièrement électrifier son réseau, grâce à un accord avec l’opérateur Keolis. Le défi s’annonce de taille. Sur les 182 bus qui circulent aujourd’hui, il va falloir en remplacer 170 pour atteindre l’objectif.
Pas une mince décision, puisqu’elle représentera un investissement de 150 millions d’euros, qui courra sur les six prochaines années. Pas effrayé, Bruno Malinverno, vice-président d’Orléans métropole en charge des transports, confiait son enthousiasme à France Bleu Orléans : « C’est un signe politique fort, cohérent avec notre objectif de parvenir à une métropole décarbonée. »
A #Tours, #Orléans et prochainement à #Nancy et Odense, l'expertise et le savoir-faire tramway #Keolis reconnus et plébiscités par les Autorités Organisatrices de Transport !
Aux côtés d'@IDFmobilites, nous sommes prêts à répondre aux projets #mobilités du Grand Paris ! pic.twitter.com/NPaaBg4h8p
— Keolis Île-de-France (@KeolisIDF) December 6, 2018
La nouvelle Orléans. Fait notable, ces bus seront peut-être alimentés par de l’énergie produite localement. C’est en tout cas le vœux formulé par Jean-Philippe Grand, conseiller municipal écologiste d’Orléans : « On doit être en capacité de produire de manière locale et renouvelable l’équivalent de l’électricité qui sera consommée par les bus. Les gymnases, les écoles, les bâtiments municipaux, le potentiel est là pour installer des panneaux photovoltaïques, au fur et à mesure des achats de bus électriques. » Les bonnes résolutions, ça commence maintenant en décembre…