
Les Allemands de Festo créent de magnifiques robots imitant le règne animal. Qu’elles nagent en bande ou volent en escadrille, ces machines ne peuvent pas se crasher entre elles. Promenade dans leur incroyable bestiaire.
« Nous sommes l’innovation en automatisation. Nous dessinons ensemble le futur », annonce fièrement le site des Allemands de l’entreprise Festo. Et on veut bien la croire tant cette PME s’inspire de ce que la nature offre de meilleur pour imaginer les robots de demain. Que ce soit pour l’industrie, pour l’aviation civile ou pour la santé, les possibilités offertes par leurs robots-animaux sont immenses.
Des papillons bioniques impossible à crasher. Oubliez les drones noirs, inesthétiques et au bourdonnement désagréable. Ceux de Festo sont miniaturisés à l’extrême et à l’image de beaux papillons. Des caméras les filment via un petit capteur infrarouge intégré, puis transmettent leurs positions à un ordinateur qui coordonne leur vol en groupe. Délicieusement esthétiques, ces drones-papillons seraient-ils l’avenir de l’aviation ?
Des pingouins autonomes pour le sauvetage en mer. Tout droit venus de la banquise numérique, ces robots-pingouins évoluent dans l’eau avec aisance grâce à un fuselage mobile inspiré de la nageoire caudale du poisson. Ils communiquent entre eux au moyen d’un sonar 3D, qui leur permet d’éviter (ici encore) les collisions. Appliqués aux secours, ces robots-pingouins seraient un outil idéal pour le sauvetage en mer, renvoyant David Hasselhoff et ses naïades dans leur cabanon.
Des fourmis artificielles coopératives pour les travaux minutieux. En plus d’avoir recréé des fourmis riquiquis, Festo a réussi à reproduire leurs formidables capacités de travail en groupe. Un algorithme complexe leur permet d’harmoniser leurs actions et leurs mouvements. Grâce à leur petite taille, ces fourmis-robots peuvent aller là où l’homme ne peut aller pour effectuer de délicates missions de construction.
Bonus : le kangourou-droïde. Puisque Festo semble pouvoir modéliser n’importe quel animal, on ne résiste pas à l’envie de vous montrer la vidéo de ce Skippy en boulons et rouages, capable de sauter comme le véritable marsupial. Peut-être pour accéder là où l’homme ne peut pas. La seule différence avec le vrai est qu’il ne boxe pas. Du moins, pas encore…