
Si les voies du Seigneur sont impénétrables, celles d'un monde moins polluant mènent visiblement tout droit vers le ciel.
Séquence “le saviez-vous ?” : lorsqu’il est question de la “papamobile”, on a coutume d’associer cette voiture de Dieu au Pape Jean-Paul II. Il est vrai que la tentative d’assassinat dont il fut victime en 1981 obligea le Vatican à renforcer le véhicule avec un blindage et un vitrage capable de résister à des fusils d’assaut de type AK-47, mais aussi aux grenades. En clair : un tank immaculé. Mais on oublie souvent que la toute première voiture pontificale remonte en réalité à 1909, date à laquelle Pie X se vit remettre une voiture par l’évêque de New York.
#CestarrivéàLyon le 4 octobre 1986
Le Pape Jean-Paul II est en séjour officiel à Lyon.
Les lyonnais découvrent la “Papamobile”
118ph19_7 pic.twitter.com/SBTpzY7G5U— Archives de Lyon (@ArchivesdeLyon) October 4, 2019
Plus de 110 ans après cette grande première, Jorge Mario Bergoglio (dit le Pape François) peut se targuer de prendre encore une fois tout le monde de court puisqu’il pourra désormais rouler complètement propre sur sa voie catholique, maximum 500 km sans recharge. Il vient de recevoir une voiture à hydrogène de 5,1 m de long, livrée depuis le Japon. Nom de cette papamobile : Mirai, qui signifie “avenir” au pays des samouraïs.
La voiture a été livrée le 7 octobre à la résidence du Pape François. Si l’on parle de réelle “voiture écologique”, c’est parce que l’hydrogène ne dégage aucune émission de CO2 grâce à sa réaction chimique entre l’hydrogène et l’oxygène. Le carburant obtenu, non fossile, sert alors de propulsion électrique en ne rejetant que de la vapeur d’eau. Plutôt pratique quand on est porte-parole d’un homme nommé Jésus dont la légende raconte qu’il pouvait marcher dessus.
Le pape François a désormais sa papamobile à hydrogène https://t.co/V93812r1j3 pic.twitter.com/Ec9ZEZzsOK
— Soyons Catholiqنe (@SoyonsCatholic) October 25, 2020