Podium. Il n’y a pas qu’au football que Paris est en tête des classements. Sauf que celui-ci, la capitale s’en serait bien passée. D’après une étude récemment publiée de la société américaine INRIX – spécialisée dans les analyses et datas automobiles – Paris caracole en tête des villes les plus embouteillées au monde. Elle grimpe ainsi de 4 places depuis 2020 (où elle était sixième) tandis que Lyon, deuxième ville française la plus embouteillée, atteint la douzième place mondiale.

Rush hour. Pour élaborer son classement l’INRIX a analysé les données de plus de 1000 villes pendant dix mois. Sans surprise, Londres arrive en tête avec 148 heures perdues en moyenne dans les embouteillages, contre 140 heures pour Paris et 134 pour Bruxelles, troisième du classement. Autour de Paris, le retour sur les routes franciliennes s’était notamment expliqué par une désertion des transports dans la capitale en 2021, les gestes barrières étant difficiles à respecter dans des rames bondées.

Tire-bouchon. Une lueur d’espoir apparaît cela dit ces jours-ci avec le retour du télétravail. Depuis l’obligation de mise en place de ces trois jours par semaine, les routes franciliennes se sont drastiquement désengorgées. Ainsi, mercredi 5 janvier, on constatait même une division par quatre des bouchons sur la journée (selon FranceInfo) où le cumul dépassait à peine les 70 kilomètres, contre 275 kilomètres habituellement. Et si on imposait trois jours de télétravail à l’année ?