
Une étape de plus pour les futures voitures aériennes : la startup Skydrive a récemment reçu le satisfecit du gouvernement sur son modèle SD-03. Un pas de plus vers le ciel.
Imaginez qu’un constructeur français réussisse à faire homologuer un modèle de voiture volante et fasse jurisprudence pour tous les autres. C’est en peu de mots ce qui vient de se passer à l’autre bout du monde, et pas n’importe où : au Japon. Souvent considéré comme en avance sur les pays occidentaux, technologiquement parlant, le pays vient de délivrer un certificat de sécurité majeur à l’entreprise Skydrive, qui travaille depuis 2018 sur un VTOL (engin à décollage vertical) conçu comme un drone à 8 hélices. Un compromis “raisonnable” entre l’hélicoptère et la voiture, en somme.
SkyDrive is a Tokyo-based start-up developing a drone-like flying car that can reach a top speed of 30 mph (48 km/h) for trips of up to 10 minutes. SkyDrive aims to launch a flying taxi service in Japan’s Osaka Bay area by 2025!
https://t.co/GJKfHi64hJ— Queen Elizabeth Prize for Engineering (QEPrize) (@QEPrize) November 11, 2021
Pas pour tout de suite, mais pour bientôt. Bien que cette homologation ne constitue pas en soit une autorisation à faire voler des centaines de voitures immédiatement, c’est une étape importante pour Skydrive, puisque la délivrance de ce certificat de sécurité stipule que “la conception, la structure, la résistance et les performances répondent aux exigences de sécurité et d’environnement nécessaires”. Pas une mince affaire, quand on connaît les exigences du Ministère japonais du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT).
À terme, une fois passées toutes les étapes, le SD-03 qui peut actuellement atteindre la vitesse de 48 km/h pendant 10 minutes, pourrait donc devenir la première voiture volante autorisée à décoller au Japon. L’objectif pour Skydrive est de faire pousser le modèle comme des champignons partout dans le pays, non pas en tant que véhicule individuel, mais taxi. On parle d’une mise en service dès 2025 vers Osaka. Reste à voir si Paris, qui teste actuellement des engins volants prêts à décoller pour les Jeux olympiques de 2024, saura faire mieux.