Survoler les bouchons. Si les voitures volantes ne sont pas encore une réalité, les taxis volants le seront dès l’année prochaine à Los Angeles. Le projet, baptisé « Quantum X », est d’ouvrir la première ligne opérationnelle avec des petits avions électriques de quatre places, les Bye Aerospace Flyers. Et ce dès 2021.

Si le terme de taxi volant est employé, c’est parce que les engins ici ressemblent plus à des avions qu’aux machines futuristes façonnées par des années de science-fiction. L’avantage de ces appareils est qu’ils coûtent beaucoup moins cher à faire voler puisqu’ils carburent à l’électricité. Cette différence permet de réduire les coûts de transport et d’offrir un service plus accessible et moins onéreux qu’une compagnie aérienne lambda. Ainsi, pour éviter les longs embouteillages de Los Angeles, ceux qui le pourront grimperont dans l’un de ces taxis pour rejoindre un autre aéroport aux alentours de la cité des anges. La société n’a pas encore dévoilé les tarifs d’un vol ou le fonctionnement de son service (application mobile, abonnement, etc.).

Paris 2024. Quantum Air aurait commandé, selon le site Paper City, 26 avions électriques, ainsi que deux modèles au look plus futuriste toujours en phase de développement. Les Bye Aerospace Flyers décollent comme des avions et sont obligés de prendre leur départ, et d’atterrir, dans un aéroport. À l’avenir, la compagnie souhaite avoir des engins capables de se poser en ville sur des stations spécialement conçues pour accueillir ces engins. Pour l’instant, les infrastructures ne sont pas encore au point, tout comme la réglementation qui n’autorise pas encore ce genre de services.

En France, Paris testera les taxis volants en 2024, et prévoit une expérimentation entre l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux avec une navette de six à huit passagers. Petit à petit, le taxi (volant) fait son nid.