
Avec le durcissement du contrôle technique depuis mai 2018, les automobilistes sont plus nombreux à passer la contre-visite. Le taux est passé de 18,7 à 23,1%.
132 points de contrôle. Obligatoire depuis 1992, le contrôle technique concerne 25,4 millions de véhicules qui doivent se rendre dans l’un des 6300 centres de contrôle technique agréés. Depuis mai 2018, cet examen est devenu bien plus exigeant. La faute à une harmonisation au sein de l’Union européenne qui vise à diminuer les accidents sur les routes.
Le nombre de points de contrôle est passé de 124 à 132 points et celui des défauts potentiels de 453 à 668 – dont 506 obligent une contre-visite. Et le site Caradisiac note que le taux de contre-visite est passé de 18,7 à 23,1% depuis la nouvelle réglementation. Ce constat fait craindre que davantage d’automobilistes soient tentés de rouler sans être à jour, sachant qu’un tiers des automobilistes confesse déjà le passer en retard. Surtout que le prix de celui-ci, qui demande désormais plus de temps, a augmenté.
Que faire pour éviter la contre-visite ? Comme souvent, la prévention est ici le maître mot. Mieux vaut donc prendre soin de son véhicule toute l’année que de l’emmener dans un garage quand il y a un problème ou, a fortiori, le découvrir au moment du contrôle technique. Les automobilistes peuvent vérifier eux-mêmes certains éléments comme les feux, les ceintures et l’éclairage.
Ensuite, si vous n’êtes pas bricoleur, les centres peuvent réaliser un pré-contrôle afin de détecter les défaillances, les régler et ainsi éviter la contre-visite. Après la hausse du carburant, les difficultés de délivrance des cartes grises et la baisse de la vitesse maximale sur les routes secondaires, les automobilistes ont intérêt à garder un œil dans le rétro pour assurer leurs arrières.